Souricette Elégante

Souricette  Elégante

dimanche 20 novembre 2016

LIVRET A : FORTES MENACES DE HOLD - UP...........!

 
Comment ? Laisser 0,25 % d’intérêts annuel à ces salauds de pauvres ? Voilà qui donne des boutons à ce grand républicain qu’est François Villeroy de Galhau, ci-devant gouverneur de la Banque de France. Et c’est ce maigre avantage qu’il veut faire sauter le particulé. Eh ! Les sans-culottes, vous n’avez pas bien fait le boulot, et c’est maintenant les sans-dents qui morflent…
Ce que ces crapules vont nous voler, ce n’est pas rien ! Le Livret A et le livret qui lui est adossé, le Livret de développement durable (LDD), totalisent environ 270 milliards d’euros de dépôts, auxquels il faut ajouter les quelque 50 milliards d’euros du Livret d’épargne populaire (LEP), soit 320 milliards au total, un point de variation du taux de rémunération équivaut à 3,2 milliards d’euros sur un an, soit 800 millions d’euros par trimestre. Soit, pour un demi-point 400 millions d’euros !
Le livret A est une épargne solidaire. Le pécule des épargnants est faiblement rémunéré mais cet argent est ensuite prêté aux organismes HLM pour la construction de logements sociaux à des taux d’intérêt très faibles et sur le temps long. Ce système, qui fonctionne depuis des dizaines d’années, a fait des jaloux : les banques. Elles ont fait des pieds et des mains pour récupérer une part de ce gros gâteau. Et elles ont réussi leur hold-up sous Sarkozy qui a permis aux banques privées de récupérer une partie de l’épargne « Livret A » jusqu’alors gérés exclusivement par les Caisses d’épargne et La Poste. Alors qu’auparavant, 100 % de la collecte du livret A était centralisée par la Cour des comptes et était uniquement destinée au financement de la construction de logements sociaux, ça n’a été rapidement plus été que 70 à 60 %. Le détournement des 30 à 40 % restants a été justifié par la nécessité de financer les PME ; si une partie de ces dizaines de milliards d’euros s’est bien concrétisée par quelques prêts parcimonieux vers les entreprises, pas mal de bons milliards de fric de pauvres sont cependant allés dans les poches des banques qui ont utilisé le magot pour se recapitaliser : ces nouvelles liquidités leur permettant de se refaire une santé après avoir perdu beaucoup d’argent dans les emprunts toxiques. Mais ce n’est pas tout : pendant l’été 2013, alors que la collecte du livret A atteignait les sommets, plus de 260 milliards d’euros, c’est un gouvernement de gauche cette fois qui a fait le choix d’offrir à nouveau un cadeau aux banques. Celles-ci ont récupéré la gestion de 15 nouveaux milliards d’euros supplémentaires tirés du livret A.      VOTRE   SOLUTION  LES   "SANS   DENTS" ?

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